Commencer ce journal est une étape important pour ma vie, si j’arrive à la suivre.

J’ai beaucoup de mal à me confier, à admettre certaines choses. J’ai l’impression que tout va bien, que mes problèmes ne sont pas si graves, tant il y a des choses géniales dans ma vie.
Pourtant, j’arrive à une période de ma vie où je dois faire le point, mais surtout faire sortir certaines choses pour les évacuer, pour mieux les comprendre.
C’est vrai que j’espère ici avoir des retours. J’ai l’impression que sans cela, ce que j’essaye de faire ne va pas aboutir.

C’est grâce à mon entourage, et avec du temps et de l’insistance, que j’ai compris avoir besoin d’un psy.
Un psy, quand on n’a jamais été consulter et que ce n’est pas "le propre" de votre famille, ce n’est pas évident. D’ailleurs, ça ne l’est pas car, si j’ai admis l’idée que ça pourrait m’aider, je n’ai pas encore trouvé le courage d’aller en voir un. Je préfère, dans un premier temps, venir ici, écrire, le plus sincèrement possible pour déjà faire un travaille sur moi seul.
J’ai pourtant toujours pensé que le travail des psys était extraordinaire. Mais pour les autres, pas moi. On apparente trop le psy à la folie, la maladie… bref, c’est pour ceux qui ne vont pas bien et qui ont des problèmes. La phrase qui fait peur...
Mais à force, je me suis demandé si j’avais réellement besoin d’un psy. Et si c’était vrai ?

Ce qui est difficile pour moi, c’est de me livrer. Déjà parce que je sais enfouir ce qui ne me plaît pas spécialement pour vivre au quotidien avec un maximum de bonheur, mais aussi parce que ce journal est public. Mais je sais que je ne pourrai pas le cacher, ça ne servirait à rien. Et après tout, j’ai le droit de m’exprimer sous cette forme si c’est mon choix.

Le problème que je rencontre actuellement concerne ma vie personnelle. Disons qu’elle est à moitié remplie. J’ai des amis, plus ou moins fiables, plus ou moins fidèles mais je les ai et je suis très proche de certains. J’aimerais être plus lié à eux et vivre dans une vraie bande comme on peut le voir dans les séries mais je n’ai pas cette chance. C’est comme ça, les choses ne peuvent pas être parfaites.

Ma vie amoureuse est un désastre sans nom. Je vis seul et j’ai peur pour mon avenir quand je vois toute ma famille en couple. Je suis le petit dernier et c’est difficile à assumer. Même si je vis bien seul et que j’aime ma liberté, je ressens de plus en plus le besoin de construire quelque chose, de trouver une fille pour partager ma vie, mon quotidien mais aussi mon lit. Il faut bien le dire, le manque de tendresse et de sexe est vraiment difficile. De plus en plus difficile.
Cette partie de ma vie était bien plus dense lorsque j’étais jeune. Très jeune. J’avais tout le temps des petites amies. Mais aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir perdu toute confiance en moi et de ne plus savoir comment draguer. Je réfléchis trop, j’anticipe tout, je prévois tout, je ressens tout… Je n’arrive plus à laisser la place au naturel. Peut-être aussi parce que j’ai souvent été déçu. Car je suis très fidèle et quand j’ai décidé de me donner, je donne tout, mais vraiment tout. Je n’ai pas vraiment rencontré de gens comme ça malheureusement.
Ce qui est difficile c’est que je sais que je plais à certaines personnes pour mon physique ou mon caractère. Mais d’après ce que je peux comprendre de mes proches, je mets des barrières, je joue un rôle. Je n’en ai pas l’impression mais ça doit être vrai si on me le dit.
J’ai essayé les sites de rencontres, sans trop de succès pour le moment. Et je n’ai aucune envie et motivation de rencontrer une fille juste pour une nuit.

C’est donc compliqué pour moi. J’ai besoin d’avancer là-dessus et me reconstruire. Reprendre confiance de moi et trouver quelqu’un pour partager ma vie. C’est mon objectif. C’est ce qui va m’aider à avancer.

Ma vie professionnelle est parfaite. Tout le reste est parfait finalement à part cela. Et peut-être quelques autres choses mais moins importante, il me semble, sur lesquels je reviendrai peut-être plus tard.

Vous savez tout. Je ne sais pas ce que ça change, mais vous le savez…

Et j’ai décidé de ne pas me relire. Si je discutais avec quelqu’un, je ne le ferais pas...